Activité physique et EB

L’activité physique est fortement recommandée pour prévenir des pathologies chroniques. Mais qu’en est-il quand on souffre déjà d’une maladie chronique comme l’EB ?

Il va de soi qu’il faut adapter les activités en fonction de ses envies et des zones atteintes.  Pour autant, la pratique régulière d’une activité physique ne doit pas être proscrite. En effet, les bénéfices sont multiples…

Améliorer sa forme physique

Faire du sport vous aide à rester en bonne santé ou à améliorer votre forme physique. De manière générale, le sport vous aide à renforcer votre système immunitaire et la densité osseuse. Cela permet aussi de retarder le risque de rétractions articulaires et peut diminuer l’inflammation. Or, l’EB fait partie des maladies les plus inflammatoires qu’il soit.

Ouvrir l’appétit

Le sport constitue aussi un excellent moyen d’ouvrir son appétit. En effet, en pratiquant une activité physique, vous brûlez des calories. Mais il est important de bien penser à s’hydrater pendant et après l’exercice.

Améliorer la qualité de son sommeil

Pratiquer une activité sportive régulièrement offre également l’opportunité de rendre vos nuits plus réparatrices. Grâce au sport :

Vous serez donc plus en forme pour affronter vos journées et leurs nombreux défis. Tout cela est notamment rendu possible par la fatigue supplémentaire induite par le sport et l’élimination de toxines.

Diminuer le stress et l’anxiété

La pratique d’une activité sportive aide aussi à lutter contre le stress et l’anxiété. Elle permet de faire le vide, de se changer les idées et d’améliorer sa productivité. C’est en grande partie grâce à la libération d’endorphine (que l’on appelle souvent « hormone du bonheur ») pendant le sport.

Vous pourrez plus facilement mener vos activités quotidiennes.

Bénéficier d’une nouvelle source de bien-être

Contrairement à certaines idées reçues, faire du sport n’est pas synonyme de torture. Il peut même être une source d’amusement et contribuer à votre bonheur au quotidien. Pour cela, il faudra choisir une activité qui vous procure du plaisir. Gym tonique, danse, vélo, aquagym, natation, aqua bike, badminton, volley, etc. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent !

Pour trouver votre bonheur, vous pouvez par exemple assister aux cours d’essai proposés par les salles de sport. Souvent gratuits ou proposés à un prix très abordable, ils donnent l’occasion de s’essayer à différentes disciplines. Et pour joindre encore plus l’utile à l’agréable, pourquoi ne pas vous inscrire avec un ou une ami(e) ?

Voici l’exemple d’Eloïse : « Pour trouver mes activités, je me suis d’abord présentée ainsi que la maladie et j’ai demandé à faire plusieurs essais avant de m’engager. L’été, je fais des randonnées et un peu de canoë, toujours sur le même principe : prévenir, anticiper et adapter. »

« On appréhende mieux son corps et cela permet d’oublier un peu la maladie. Quand le sport se pratique à plusieurs, l’intégration et l’émulation du groupe sont positives» nous relate une adhérente.

« Le sport, c’est un moyen de repousser les limites de la maladie, se sentir comme les autres et simplement la joie de réaliser une activité qui plaît ».

Doper sa confiance en soi

La peau est la partie visible de nous-même. C’est sans doute pour cela que les maladies de peau ont autant de répercussions. Sur l’estime de soi, mais aussi dans le regard des autres qui considèrent encore trop souvent qu’elles sont contagieuses ou liées à un manque d’hygiène. 

Mélanie se soucient d’une fois où elle allait dans un club de sport entre collègues, et dans ces espaces les regards pouvaient se faire persistants. « Mais il faut passer outre sinon on reste enfermés chez soi. »

Au fil des mois, l’activité sportive contribue souvent à améliorer l’image que l’on se fait de soi et aide à renouer une relation plus saine avec son corps. Cela peut être dû à de nombreux facteurs comme un gain de souplesse, la diminution de l’essoufflement, la diminution de certaines douleurs.

Quelques conseils pour les parents d’enfant atteint d’EB :

Il faut laisser les enfants choisir et pratiquer une activité qui leur plaît .  Ils savent d’eux-mêmes tester leurs limites. Il faut leur faire confiance. Certes, il y aura des bulles, des plaies, de toute façon il y en a. Alors, autant qu’ils se fassent plaisir. 

Sonia, maman de Louis-Alexandre, 12 ans, qui pratique le badminton trois fois par semaine, et fait même des compétitions « je dirais que l’enfant connaît bien sa maladie. Il connaît bien son corps et ses faiblesses, alors il doit et devra vivre avec et bien que ce soit très compliqué à gérer, il ne peut pas être surprotégé. Il faudra qu’il aille de l’avant, tant dans le sport que dans sa vie. Alors je dirais laissons les vivre et s’exprimer comme ils le souhaitent afin qu’ils s’épanouissent le plus possible. »

Conclusion

Que l’on soit amateur de sport ou pas, il est donc important de bouger. Lorsqu’on pratique une activité sportive, le corps sécrète des hormones telles que l’endorphine, la dopamine ou l’adrénaline qui permettent de réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil, diminuer les douleurs et agir comme un antidépresseur, c’est donc avant tout une source de plaisir.

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